Si tout est paisible, sans passions sporadiques,
Règne alors la bonté, - semble-t-il à jamais !
Il suffit d’un conflit, d’un accès de violence,
Déchaînant la mitraille et le feu des canons,
Pour que l’agneau d’hier quitte sa somnolence,
Devenant aujourd’hui, pis qu’un loup, un démon.
Car les conflits présents, aux folles virulences,
Révèlent l’animal, cruel et furibond,
Qui trompe du mouton la ferme vigilance,
D’un coup montrant à tous qu’il n’était pas si bon.
Incrédule est le monde, en sa longue amnésie,
Voyant la barbarie naître sous son regard
Et son âme enfantine en est alors saisie.
Or, plongé dans l’horreur, éperdu et hagard,
L’animal sommeillant est pris de frénésie :
Dans d’inhumains combats renaît sa sombre part.
Dans les conflits mondiaux, il en devint sadique,
Sa conscience perdant, celle qui le calmait.
Sa conscience perdant, celle qui le calmait.
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