La vie met en scène l’humaine comédie
D’un destin qui se joue, sans baisser de rideau.
Dès que j’en eus conscience, j’ai sitôt fait le pitre,
Car tout n’est qu’une farce : on sort côté jardin,
Revenant côté cour, sans jamais au chapitre
Avoir voix, mais donnant de bons coups de gourdin.
Soyez donc le bouffon, valet ou bien bélître,
Le soleil qui paraît, irradiant nos matins,
Toujours intervenant et jouant les arbitres,
Qui sème la folie dans un vain baratin.
Des tragédiens bouffis, la tête couronnée
D’un insigne en plastoc, se prennent au sérieux,
Lâchant des tirades, trop souvent erronées.
C’est là que j’interviens, en Scapin mystérieux,
Moquant la suffisance, et mes leçons données
Laissent ces roitelets, indignés et furieux.
D’un futile sérieux, la vie est enlaidie
Et ces mots goguenards bafouent ces coquardeaux.
Et ces mots goguenards bafouent ces coquardeaux.
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