mardi 29 juin 2021
Elégies. Le temps est mon allié ! dit-il voici longtemps
Le temps est mon allié ! disait tout fier l’ado
À son père atterré par ses folles idées
Les parents ânonnent leurs intimes crédos
Par l’espoir toute âme est pareillement guidée
Le temps est mon allié ! méditait in petto
Ceux dont les chimères s’étaient vues oxydées
Par l’acide des jours à se lever trop tôt
Pour de piètres tâches par d’autres décidées
Le temps est l’Ennemi ! se morfond en solo
Parcourant les photos des heures figées
Cet ancien qui radote avec des trémolos
Et regrette de voir ses idées négligées
Le temps est un concept tel le souffle du vent
Comme l’eau dans la main il va en se sauvant
dimanche 27 juin 2021
Elegies. Dans ma boule j’ai vu des mondes tristes et laids
J’ai tété au sein lourd du présent l’amer lait
Corrosif arsenic d’avenir noir d’angoisses
Dans ma boule j’ai vu des jours tristes et laids
Si mon songe était vrai palsembleu quelle poisse !
J’ai peur de m’endormir pour l’éternel couplet
Des prés agonisant sous un soleil peu joisse
Explorant l’écho vain d’un déserté palais
J’haranguerai en pleurs prêtre aigri sans paroisse
J’ai peur de m’éveiller d’un songe qui déplaît
Que le rêve mauvais plus jamais ne s’efface
Que la réalité soit un chaos complet
Que le monde ait changé à tout jamais de face
Mais stérile est le sein Plus aucun lait n’en coule
Dormeurs éveillez-vous avant que tout s’écroule !
Dans ma boule j’ai vu des jours tristes et laids
Si mon songe était vrai palsembleu quelle poisse !
J’ai peur de m’endormir pour l’éternel couplet
Des prés agonisant sous un soleil peu joisse
Explorant l’écho vain d’un déserté palais
J’haranguerai en pleurs prêtre aigri sans paroisse
J’ai peur de m’éveiller d’un songe qui déplaît
Que le rêve mauvais plus jamais ne s’efface
Que la réalité soit un chaos complet
Que le monde ait changé à tout jamais de face
Mais stérile est le sein Plus aucun lait n’en coule
Dormeurs éveillez-vous avant que tout s’écroule !
samedi 26 juin 2021
Elegies. Le cimetière obscur où vont les éléphants
Sitôt qu’on vient au monde on va mû par l’instinct
Pour nourrir sa mémoire infinie et vorace
D’amitiés et d’amour d’espoirs et de disgrâce
Lorsque nous terrasse la force du Destin
Combien de sabliers pour le désert du Temps ?
Éléphants nous laissons une éphémère trace
Qu’un vent de la savane en permanence efface
Au cimetière allons vers un sort rebutant
Les poches alourdies de souvenirs de photos
Aux blafardes couleurs des amis qu’on embrasse
D’un quart d’heure anonyme une gloire fugace
Qui surviendrait trop tard ou s’enfuirait trop tôt
Sitôt qu’on a compris la vacuité de naître
Pèse plus qu’un Globe l’inanité d’un être
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