Pauvre pêcheur priant
une onde à l’abandon,
Opaque et aux couleurs
jusqu’alors inconnues !
Si ce n’est dans les
flots, qu’espérer pour nourrir
Ta famille attendant sur
la rive déserte ?
L’abysse si profond a fini
par mourir,
La folie des puissants conduisant
à sa perte.
Plus rien à écumer et
plus rien à courir :
Nu comme un ver, le sol, sans une prairie verte,
N’a plus de charme en
stock pouvant la secourir ;
Tout n’est que roche
morte et pénéplaine inerte !
Réveille-toi, pêcheur,
car il est encor temps !
Futile est ta supplique et
il faut de l’audace,
En virant cap pour cap :
c’est le plus important.
C’était un cauchemar et
de sombres rapaces,
Vers les récifs, tiennent
leur cap déconcertant ;
Pêcheur !
mutine-toi car le monde trépasse.
À quoi bon la prière et
demander pardon ?
D'arrêter les moteurs l'heure est enfin venue !
D'arrêter les moteurs l'heure est enfin venue !
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