Je regarde les rues, artères palpitantes,
Où, frénétique, un peuple évolue sans arrêt.
Le séjour est ma loge, ouverte sur la scène
D’un quotidien où vont de fourmillants passants ;
Une coquette va retrouver un mécène,
Veillant à ses besoins qui sont toujours croissants.
Un fiacre attend encor un client très en peine,
Voyant un usurier et sa dette effaçant,
Car un vieil oncle est mort : certes, c’est une aubaine,
Et pourtant un chagrin, un trauma sous-jacent.
Paris s’ouvre des veines, où circule une foule,
Sang vif du temps présent, spectacle continu ;
Sur ces grands boulevards, tout un peuple déboule.
Adieu, l’étroite rue, ce serpent biscornu,
Malfamée et obscure, où un ladre en cagoule
Soulageait le passant d’un pécule menu !
Si le nouveau répond, bien sûr, à une attente,
Hélas, l'ancien Paris, peu à peu, disparaît.
Hélas, l'ancien Paris, peu à peu, disparaît.
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