Pouvoir quitter l’enfer sans même sourciller
Et traverser le fleuve aux eaux si curatives
Délaisser le siège de mon âme captive
Où nulle aube apaisée n’a jamais plus brillé
La fin d’un long hiver pour qui boit le Léthé
Ce doux vin liturgique aux vertus apaisantes
A qui veut oublier les blessures présentes
A ce sein généreux offert pour allaiter
Nous les cœurs nouveau-nés pour des aubes plaisantes
Tétons voracement l’amnésie bienfaisante
Du passé délestés allons sans vaciller
L’âme enfin affranchie des vaines tentatives
Ayant bu l’oubli aux vertus roboratives
D’un espoir neuf ayons le cœur estampillé
Léthé en hiver © Mapomme
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