Tel un dieu j’ai foulé l’herbe bénie du songe
L’Ennui avait laissé sur le mur des cités
La grisaille étouffante de l’infélicité
J’avais quitté la vie et son flot de mensonges
J’avais bu le nectar de quelque fausse oronge
Et guidé en ce lieu tel un
ressuscité
Par un vieil albatros moquant ma cécité
Je dansais libéré du doute qui nous ronge
Mais l’oiseau est sournois tout en duplicité
Et nommait ma quête vaine mendicité
Il se gaussait de moi malheureuse victime
Je l’aurais bien puni par quelque atrocité
Sur la rive bénie pris de perplexité
Car l’Ennui m’attendait pour châtiment ultime
La rive bénie du songe © Mapomme
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