Un soir que je buvais quelques alcools malsains
A ma table tu vins toi mon défunt passé
Il est de longs remords qui se tordent en vain
Hiboux lourds de péchés à la grange cloués
Squelettes cliquetant hontes inavouées
Espérances flouées épaves échouées
Charognes suspendues à un gibet infâme
Dans l’ombre s’agitant recherchant un secours
Et qu’on laisse aux corbeaux oiseaux aux yeux de flammes
Cruels inquisiteurs
des infernaux séjours
Avides dévoreurs de nos chairs putréfiées
Féroces justiciers des amours crucifiées
Ton visage semblait
toujours si familier
Et pourtant j'ai cru boire un regard étranger
Il était empli d’un air inhospitalier
Un trouble indicible un frisson partagé
Dans cet heureux tourment j'ai trouvé le repos
Quand d’un pas négligent tu joignis le troupeau
Les stupides regrets de ce qui ne fut pas
Comme un brouillard d'été se sont désagrégés
Vers des lieux inconnus des pampas sans appâts
Froides troposphères de nos rêves piégés
Qui glacent les ailes des idéaux fugaces
Loin du bec acéré du quotidien rapace
A la terrasse © Mapomme
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