L’or des blés frissonne dans la plaine endormie
Le soleil triomphant rougeoie de tous ses feux
Dans le couvent chassant les ombres des enfeus
Où somnolent encor de romanes momies
Un futile aquilon se voulant ombrageux
Prophétise la pluie sans
être Jérémie
Dans quelques jours le blé remplira la trémie
Se gaussant de l’espoir de cieux fort orageux
Là-haut veille l’azur sur les lopins fumants
Exhalant leur chaleur semblable aux temps des chaumes
L’océan d’or bruisse tel un flot écumant
Très bientôt quand l’été récitera ses psaumes
Les meules joindront leurs paumes résolument
Priant les dieux païens des enclos monochromes
Cathédrale © Mapomme
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire