Je sais l'ennui profond
De l'insolente perfection
Et le regret du vent
Sur la plaine morne soufflant
Sans le moindre rocher
Où pouvoir l’aile s'écorcher
Sous des cieux ricanant
D’un vœu aussi intransigeant
Le refus mégalo
Du moindre dissonant défaut
Fait aujourd'hui haïr
Ce que demain on va chérir
Tout anonyme esprit
Glissera lisse vers l’oubli
Au verre translucide
On préfère le vin placide
Qui pense au contenant
Plus qu’à l’alcool impertinent
Par le pavé désert
L'humble passant parfois se perd
Dans les rues sans raison
Bordées de semblables maisons
Pas de tâche au crépi
Des volets sériés sans répit
Rien ne rompt le clonage
D’un trop impersonnel zonage
Je sais l'ennui glacé
Des mares et lacs esseulés
Si las des cieux sans nuages
Répudiés sans reflet d'orage
Avenue de l'uniformité © Mapomme
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