D’étonnants chamanes ont pourtant fredonné
L’illumination de nos nuits
Vidant dans nos veines le venin de l’ennui
Par des maux toujours pardonnés
Tandis que s’élève l’incantation sacrée
Sorciers dansants brûlez l’encens
Cathédrales de sang vers les cieux sourds lançant
Les flèches de vos chairs nacrées
Vos jours plus courts que ne le sont nos nuits d’ébène
Essaiment nos sillons de peines
Semez vos malsains mots qu’ils nous livrent enfin
Le secret des jours des semaines
Et de ce mal-être qui toujours nous ramène
Aux parfums vieillots et défunts
Sous la feuille fétide ils apaisent leur faim
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire