Un anniversaire c’est une année versée
Au pire adversaire le Temps toujours comptant
Versée comme la larme au totem mécontent
Versée comme le sang du pourpoint transpercé
Le nouvel an me rend plus ancien dépassé
Vois le fil se dévide et la Parque m’attend
Résonne l’alarme contre ce Léviathan
En silence avançant dans l’abysse glacé
Les jours les semaines sont la monnaie des ans
Dont le trop pingre Temps en aucun cas lassé
Nul crédit ne faisant me laissera gisant
D’ici peu je boirai aux années effacées
Dans les sables mouvants du démon déplaisant
Fourmilion en son trou prêt à me terrasser
Visite aux Parques © Mapomme
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