mercredi 2 mai 2012

Sonnets. Années versèrent


Un anniversaire c’est une année versée

Au pire adversaire le Temps toujours comptant

Versée comme la larme au totem mécontent

Versée comme le sang du pourpoint transpercé


Le nouvel an me rend plus ancien dépassé

Vois le fil se dévide et la Parque m’attend

Résonne l’alarme contre ce Léviathan

En silence avançant dans l’abysse glacé


Les jours les semaines sont la monnaie des ans

Dont le trop pingre Temps en aucun cas lassé

Nul crédit ne faisant me laissera gisant


D’ici peu je boirai aux années effacées

Dans les sables mouvants du démon déplaisant

Fourmilion en son trou prêt à me terrasser


Visite aux Parques © Mapomme

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