Ma pauvre vie tient dans une boîte en fer blanc
Emplie de souvenirs d’amours évanouies
D’espoirs déçus d’amis perdus de faux-semblants
Et de photos jaunies d’une époque éblouie
Une armée de fantômes tourbillon troublant
Murmure le refrain d’une ère enfuie enfouie
Le chant doux à mon cœur d’heures épanouies
Dont je reprends le fil de mes dix doigts tremblants
Des images sépia sinon en bleu ou vert
Ouvrent une faille d’ivresse temporelle
Jardin des délices palais redécouvert
Dans la saveur douce-amère de la morelle
Je m’intoxique enfin dans ce monde entr’ouvert
Vomitif du lotus de l’amnésie mortelle
Boite en fer © Mapomme
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