À
l’instar d’un cadavre, on voit des gens marcher,
Approuvant
la folie par un profond silence
Qui ne consent jamais un "non" qui peut fâcher,
Quand
les esprits n’ont plus la moindre vigilance.
C’est
une tragédie que de voir ces troupeaux
Se
soumettant partout, sans penser par eux-mêmes ;
Le
groupe est un démon cachant en ses propos
Les
fléaux qui
naissent d’aveugles
anathèmes.
Obéir
sans raison, jusqu’à la dévotion,
Me
semble, entre toutes, la pire des folies,
Un
défaut de l’esprit sans
nulle rémission,
Quand
la sagacité se révèle abolie.
Sommes-nous
des moines, qui demeurent reclus,
Soumis
à un abbé, dans
quelque monastère ?
Après
des études, n’en resterait-il plus
Un
brin de réflexion envolé par mystère ?.
Des
partisans marchent dans les pas d’un tyran,
Tels
d’aveugles zombies, l’âme
et le regard vides ;
De
là naîtra
l’horreur des conflits délirants,
Quand va décérébrée une troupe
impavide.

Perinde ac cadaver © Mapomme
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