Certains aiment
la paix, d’autres fêtent la guerre
Et les plus fous de tous
veulent fermer les yeux.
Je vomis les conflits, qui pourrissent
la Terre,
Puisque n’en
avoir pas
est un
bien très
précieux.
Les
peureux
permanents
veulent
éviter l’ire
D’un
despote laissant planer l’ample danger
De
l’apocalypse qu’il se plaît à prédire,
Aimant
qu’on croit qu’il a le cerveau dérangé.
D’autres
voient leur pays sombrer dans l’indolence,
L’abandon
des valeurs et du goût de l’effort,
Et
pensent qu’une
guerre, apportant la violence,
Secoueraient
des esprits éteints par le confort.
Il
faut aimer la paix et chérir la colombe,
Et pour y parvenir, s’apprêter au
combat,
Car
le faible est celui qui en premier succombe,
Quand
le fort aussitôt sonne
le branle-bas.
Il
faut aimer la paix, tout en montrant sa force,
Et
toujours mépriser les chantres du
néant ;
Ne
pas être en éveil de la guerre est
l’amorce,
Qui
tous nous enverrait vers l’abîme béant.
lundi 5 mai 2025
Élégies. Les chantres de la guerre
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