Qui pourrait demeurer
insensible au spectacle,
Lorsqu’on
voit des enfants quêter de quoi manger,
Qu’ils
soient noirs ou bien blancs, et qu’on
leur fait obstacle,
Quand
le monde effaré ne peut rien y changer ?
D’infâmes dirigeants se
voient à l’origine,
De
la situation, empêchant les camions
De
leur porter secours, souhaitant la famine,
En dépit des hauts cris de leur
propre opinion.
Les
enfants dépités, font la queue et attendent,
Marqués
par cette épreuve et l’avenir éteint ;
Quand
se portent les deuils, les grands espoirs se rendent,
Ayant
perdu la foi en un meilleur destin.
Les
regards ont perdu cette vivante flamme,
Qui
habite l’enfant non soumis aux
horreurs ;
Pouvons-nous supporter ces exécrables drames
Qui
naissent des folies de tyrans en fureur ?
Nous tous, à cet âge,
connaissions la quiétude
Des
jeux heureux d’antan, d’un âge presque d’or :
Comment rester distants,
blasés par l’habitude ?
Notre
esprit de révolte avec les ans s’endort !
mercredi 28 mai 2025
Élégies. Avoir le cœur serré
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