Je conserve toujours un souvenir ému,
En
me remémorant l’époque du collège,
De
la musique pop, quand
j’allais ingénu,
Riche
de mes espoirs, ce précieux privilège.
J’ai
oublié la lie, ne gardant que le vin,
N’ayant rien du nectar
qu’entretient ma mémoire,
Sans
le moindre défaut : le réel est si vain
Qu’il faut sans cesse un charme exhumé d’un
grimoire.
Pas
droit au port d’un jean et pas de cheveux longs :
On
est loin de l’éden qu’on tient tant à dépeindre ;
Sans
rouge et sans fard, sans droit au pantalon,
Les
filles avec nous ne cessaient de se plaindre.
Pas
de mini non plus ! Au-dessous du genou,
La
jupe codifiée se devait d’être chaste ;
Mais
ça n’empêchait pas la plupart d’entre nous
De
faire un brin de cour à ces vivants contrastes.
On
subissait la vie sans pouvoir
dire un
mot
Concernant
l’avenir par le choix des études ;
Pas
vraiment l’Âge d’Or ou de longs mois
hiémaux,
Ce
n’était pas un temps bercé de zénitude.
mercredi 30 avril 2025
Élégies. Entre lumière et ombre
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