D’un progrès naîtra-t-il un avenir
meilleur,
Au monde délivrant des bienfaits
appréciables ?
Certains d’eux inspirent de tenaces
frayeurs,
Nourrissant
des romans à la fin invariable.
Les
robots s’insurgent et prennent le pouvoir,
Asservissant
l’humain, qu’il soumet à sa guise ;
D’aucuns disent,
moqueurs, qu’on ne peut le prévoir,
Cependant la méfiance en
ce cas est requise.
On tient à posséder des esclaves
nouveaux,
Sans songer qu’il se peut que les
robots s’insurgent :
Ils
suivraient, se
trouvant dépourvus
de cerveau,
Tel un troupeau soumis, en
moutons de Panurge.
Or,
on les veut sensés, pour
mieux nous délester
Des
travaux fastidieux, en valets
bénévoles ?
Faut-il
donc s’étonner qu’ils puissent détester
Tous
ces rois fainéants aux loisirs si frivoles ?
Voilà
que les romans qu’on disait de fiction
Sont
la réalité dont on voit des images.
Hélas,
tout se passe selon les prédictions :
Se fâchant, les
robots causent quelques dommages.
jeudi 15 mai 2025
Élégies. Tout progrès est-il bon ?
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