Pour la paix ou danser, il convient d’être
deux,
Sinon,
je vous le dis, c’est Mission Impossible !
Déjà,
lorsque l’on veut, ça paraît hasardeux,
Autrement,
ça devient un truc inaccessible.
On
voit des indices traîner par-ci, par-là,
Lesquels
n’incitent pas
à la béatitude :
Des
gamins qui marchaient avec un youpala,
Saluent en uniforme, affichant
l’aptitude
Pour
mourir au combat, en vraie chair à canon,
Comme
aux siècles lointains, en comptant sur la chance,
Dans
l’espoir d’acquérir ainsi quelque renom,
Et
sortir de l’état triste de l’indigence.
C’est
une vie de chien, où on crève de faim,
En
grattant une terre infertile et glacée ?
On
voudrait s’en extraire, autrement que défunt,
Abandonnant
la voie semblant toute tracée.
Ces
minots paradant n’offrent pas à la paix
Un
espoir d’arrêter les meurtriers
carnages ;
Le
bestial conquérant de gloire se repaît,
Ses
tueries
surclassant
celles du Moyen Âge.
vendredi 2 mai 2025
Élégies. Être deux pour danser
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