Nous ne commandons rien et, sans efforts
sérieux,
Tout
s’en va à vau-l’eau, à force d’incurie :
On
délaisse l’effort, pris d’un mal mystérieux,
Et
puis des éléments on subit la furie.
Alors,
on s’apitoie sur le malheur des gens
Victimes
d’incendies ou bien de crues soudaines,
Face
aux amples dégâts et à tout cet argent,
Dans de proches états, dans des
contrées lointaines.
Puis
on reprend le fil de nos aberrations,
En
reculant encor la prise de conscience
Et
de nos décisions pour une réaction,
Mais ne sortant jamais d’une veule insouciance.
Notre
monde est si vaste et hélas
divisé,
Que
toute solution
finalement l’agace :
Pas
assez ou bien trop, le coût est soupesé
Au
point qu’il n’en sort pas le moindre accord sagace.
Pleurez
vos récoltes, votre belle maison,
Alors
que les puissants face aux maux se refusent
De
faire des efforts bâtis sur la raison,
Et
fuient la solution, se trouvant des excuses.
lundi 5 mai 2025
Élégies. Nous ne commandons rien
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