Telle une épidémie, mille maux
déchirants
S’épandaient
sur le monde où régnait la famine,
La
guerre et l’oppression,
les
mourants expirants :
Où
est né ce
fléau qui tous nous contamine ?
Comment
demeurer froid, vivre
sans compassion
Face
aux horreurs perçues qui sèment la misère,
Le
décès d’un époux défendant sa nation,
Les avenirs
sereins que des bombes brisèrent ?
La
folie des tyrans, qui narrent un récit
Loin
de la vérité, qui justifie leurs actes,
Rend
les frères
humains, face à
elle, indécis
Tant
leurs explications s’avèrent inexactes.
Pourtant,
nous en voyons que l’horreur n’émeut pas,
Poursuivant
leur train-train, avec indifférence :
La
détresse entrevue de la faim, d’un trépas,
Ne
les poussent jamais vers un brin d’ingérence.
Marchant
inflexibles,
sans offrir un regard,
L’aumône
d’un soupir, d’un voile de tristesse,
Privés
de compassion, tels des
faucons
hagards,
Ils
avancent tout
droit, dédaignant les détresses.
samedi 17 mai 2025
Élégies. Poursuivre sans ciller
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire