On s’habitue à tout, à l’injure, aux
menaces,
Aux tables renversées, aux discours aberrants,
Les
raccourcis idiots, les lieux communs tenaces,
Qui
ne résolvent rien et sont désespérants.
Les
lois sont bafouées et on voudrait que change
La taille d’un
pays pour piquer les trésors
Enfouis dans son sous-sol, qu’un occupant engrange,
Offrant à son régime un tout nouvel
essor.
Tous
les traités d’hier, qu’on pensait infrangibles,
Sont
trahis, déchirés, tels de simples brouillons,
Dont se fiche un
tyran trouvant tout exigible,
Des
papelards écrits à l’aide d’un crayon.
Quand
tout est incertain, que l’édifice tremble,
Le monde routinier
s’écroule sur l’instant :
Nous voilà fragiles, lorsque se désassemble
Un bel ordre établi jusqu’à la fin des
temps.
Chaque siècle a connu un désastreux despote,
Un
criminel sans borne, ivre de faits glorieux,
Qui a fait résonner
le martial bruit des bottes,
Menaçant l’Europe de ses projets
furieux.
jeudi 8 mai 2025
Élégies. Du grand n’importe quoi
Habemus papam et ce n'est pas lui ! Dieu merci, comme on dit au Vatican. Il se croit le pote du despote !
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire