N’auras-tu jamais honte,
en t’endormant le soir,
Au
regard des horreurs, teintées de malveillance,
Auxquelles
tu ne veux aucunement surseoir
Et
qui devraient hanter ta miteuse conscience ?
Dis,
ne rêves-tu pas,
quand tu dors calmement,
Des
rescapés trouvés, à la fin de la guerre ?
Ne
pointent-ils jamais, de leurs
baraquements,
Un
doigt accusateur d’un geste lapidaire ?
Comptes-tu
transformer en un camp de la mort
La
bande de Gaza, ce vaste champ de ruines,
Y
faisant ressurgir, sans le moindre remords,
Des
squelettes vivants que la faim assassine ?
N’es-tu
pas, comme moi, hanté
par la vision
De
ces corps décharnés, paraissant des
cadavres
Par
miracle tenant, malgré
les prévisions,
Car
c’est un choc profond qui à jamais
nous
navre.
Dans
un lointain passé, un pouvoir inhumain
Voulut
exterminer sans raison une ethnie :
Or,
il n’est qu’une race, aux ancêtres communs,
Même si des cinglés farouchement le nient.
mercredi 14 mai 2025
Élégies. N’auras-tu jamais honte...
A ceux qui nient l'existence de la Shoah et à ceux qui oublient ce qu'elle fut, laquelle conduisit à la naissance d'Israël qui se comporte quasiment comme les nazis.
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