Si ce sont les idées et non les intérêts
Qui
mènent la planète,
il faut qu’elle
s’inquiète
Car
nos présents projets s’avèrent si pauvrets
Que
le constant profit sur
tous nos droits empiète.
On
voit de faux penseurs, génies des plans foireux,
Rêveurs
impénitents qui refont notre monde,
À
défaut d’empêcher des leaders dangereux,
Qui,
sans fin, le
défont, en menant mille
frondes.
L’humanité
s’égare et va dans le désert
Où
l’espoir s’évapore en des
plaines
arides ;
De
l’éden,
les
serpents l’ont
chassée de
concert,
Et
elle suffoque sous des climats torrides.
Le
mal affreux du mieux fait oublier le bien,
Et
l’évoquant parfois,
soupirant d’amertume,
Le
soir à la veillée, content les pieux
gardiens
Nos
espoirs envolés d’un avenir posthume.
On
s’éveille soudain,
aux franges de la nuit,
Juste
avant le matin, pour
que d’un mauvais songe
On
sorte à tout jamais, dans un futur où
luit
Un
espoir retrouvé : mais l'enfer se
prolonge.
dimanche 4 mai 2025
Élégies. Traversée du désert
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