La guerre peut durer, parfois plus de cent ans,
Et
brûler les épis des récoltes futures
;
De
tout ce blé perdu jusqu’à la fin des temps,
La
famine est venue, car on n’a su conclure,
À
défaut de la paix, l’abandon des combats.
Il
faut user parfois d’un chouïa de
malice
Et un
brin de folie, pour lancer le débat,
Se
refusant soudain
à boire le
calice.
La
paix tient à si peu. Encor
faut-il oser
Se
montrer ingénu, en croyant au miracle
D’une
lassitude qui viendrait disposer,
Tout
au long des années, de succès
en débâcles,
Un
conquérant usé par un si long conflit
Au
traité concluant une éternelle guerre.
La
Guerre de Cent Ans,
qui tombe dans l’oubli,
Se
conclut par la paix qu’on acheta naguère.
On
ruine le Trésor, mais qu’importe cet
or,
Si cesse
la saignée et que naît la croissance ;
La
paix n’a pas de prix et un roi très
retors
Rendit
à son pays son ancienne puissance.
mardi 13 mai 2025
Élégies. Intriguer pour la paix
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