Trois ans auparavant, ils firent le
serment
D’arrêter
leur combat à condition que flottent
Les
couleurs françaises élevées
fièrement
Dans
Strasbourg reconquis, en chassant un despote.
La
seconde D.B. éleva son drapeau
Au
sommet de la tour de cette
cathédrale,
Puis
franchissant le Rhin, sans prendre de
repos,
Elle
vit des cités, détruites et
spectrales.
Un
peuple affamé, fuyait sans but précis,
Loin
des bombardements, pris dans un fol exode :
Comme
nous en 40, affolé,
indécis,
Craignant
ce que serait le prochain épisode.
Qui
aime la guerre nullement n'a connu
Ces
jours où des amis tremblent dans l’agonie,
Les
vêtements ouverts, le corps à moitié nu,
Lorsque
leur bravoure se voit ainsi punie.
Pour
aimer les combats, il faut faire des plans,
Où
se trouve un fortin, les armées à
défaire ;
Sur
la carte aucun sang, tout
paraît excellent,
Et
le despote, au chaud, estime aisée la guerre.

Le serment de Koufra © Mapomme
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