Je me souviens encor de
ce printemps naissant,
Au
loin fleuri d’espoirs, pourtant tellement proche ;
Dans un monde empesé
de dogmes sénescents,
On
se sentait pousser des ailes de Gavroche.
Tokyo,
Rome et Paris voyaient l’ébullition
D’une génération lançant souhaits et blâmes,
Faisant,
sans le savoir, une révolution
Dont
couverait toujours une éternelle flamme.
Mais,
avant il y eut un printemps prodigieux,
Au-delà
d’un rideau qui semblait d’une autre
ère.
À
Prague, en février, ce
réveil contagieux
Enfiévra
des jeunes, par
leurs souhaits, des frères.
Dans
un empire froid, aux Borées sibériens,
S’échauffaient
les esprits des floraisons avides
D’ôter
un poids affreux, dans
l’esprit voltairien,
S’opposant
à des chars, le visage impavide.
Mais
le froid sidéra cette sublime ardeur,
Et
cet élan naissant retrouva la quiétude ;
Un
tyran du présent
rêve de ces
lourdeurs
Source
de ses projets et de béatitude.
vendredi 16 mai 2025
Élégies. Retour vers le passé
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