On se nourrit souvent de
belles certitudes,
Un
soupçon de rêve mêlé
de convictions,
Se
croyant à l’abri des pis vicissitudes
Aptes
à infliger de vraies malédictions.
La
puissance illusoire,
aux faux airs de l’Empire,
Tombée
dans le ronron d’officiers médaillés,
Tremblant
au mois de mai, près
de l’âtre soupire,
Tandis
que ces messieurs ne cessent de bâiller.
Tous
ceux dont les parents, en ces années lointaines,
Ont
su que l’ennemi leur fit subir l’affront
De
venir parader de manière hautaine
Ne
pourront l’oublier si longtemps qu’ils vivront.
Durant
ces temps maudits, l’Amérique puissante
Songeait
à faire affaire avec un dictateur :
Que
peut la finance face aux armées puissantes,
Le
tyran s’avérant un plus grand prédateur ?
On
perd ses convictions sur l’amitié sans borne,
D’un
allié influent, ainsi que sur la paix ;
Un
ami nous
trahit et on
porte les cornes,
Car
il ne voue qu’au fric un immense respect.
samedi 24 mai 2025
Élégies. Perdre ses certitudes
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