Demeurent circonspects ceux qui aiment la paix,
En
entendant parler les élus des puissances,
Car
ils ne montrent pas un absolu respect
Pour
les serments anciens oubliés sans décence.
Et
voici Rodomont, croulant sous les bravos,
Qui
promet la concorde et des aubes radieuses,
Lazare électoral ranimé à nouveau,
Qui trouve, en vérité, la guerre
dispendieuse.
Il
déteste la mort qui frappe aveuglément
Et
fauche violemment la précieuse jeunesse,
La
sève vitale qu’un carnage dément
Ôte
à l’économie, des vies aux amples
promesses.
Si
les puissants offrent
un charitable
avis,
Qu’ils
l’énoncent enfin d’une façon plus claire ;
Ceux
qui croient aux serments, en
sont d’abord ravis,
Mais,
sans effet probant, seront pris de colère.
Ce monde quelquefois semble une
nef des fous,
Allant
sans cap précis, dépourvu de boussole ;
Le doute des marins nous emplit de
dégoût,
Car
les maigres progrès jamais ne les consolent.
Un Dom Juan recréé selon mes goûts
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