Un ciel crépusculaire pousse à mieux réfléchir
Sur le sens de la vie et sur nos turpitudes :
Qu'avons-nous accompli, hormis de s'enrichir
Sur le plan financier et peu par nos études ?
Après l'azur teinté de lapis-lazuli,
Les nues étaient diaprées d'opale et d'améthyste,
Lors du fugace instant où le soleil pâlit ;
Le ciel alors revêt une palette triste.
Le jour agonisant prend d'instables couleurs,
Rendant l'instant précieux, comme fut éphémère
L'aile d'un papillon ; une sourde douleur
S'empare de notre être et rend cette heure amère.
C'est l'heure du bilan, hélas sans concession,
Lorsque sont susurrées des vérités suprêmes !
Un spleen irraisonné de nous prend possession,
Énonçant la sentence de ce moment extrême.
"Qu'as-tu fait de ta vie, pauvre cœur automnal,
Jadis rasséréné par de vaines prouesses ?
Tout n'était qu'illusion !" L'instant sérotinal
Rendait l'ombre tragique et frivole la liesse !
Quand vient le crépuscule © Mapomme
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire