Un nuage géant a surgi des flots bleus,
Tel un Pantagruel entre Italie et Corse ;
Fond-il en peu de temps, si par malheur il pleut,
Et peut-il perdre ainsi l’essentiel de sa force ?
S’il se fâchait d’un coup, des éclairs déclenchant,
Serait-il, par malheur, un gigantesque orage ?
Que d’ondées sur nos dos, à torrents s’épanchant,
Pour un nuage empli d’une soudaine rage !
Gigantocumulus, n’allez que sur la mer,
Craignant les fortes crues comme la sécheresse,
La seconde laissant l’agriculteur amer,
L’autre est pour l’assuré un objet de détresse !
Restez jusqu’à la taille en l’abysse profond,
Manifestant en mer vos violentes colères,
Puisque l’on y craint moins les ires d’un typhon,
Sauf à y naviguer toujours sur des galères !
Ne pourriez-vous plutôt à flots vous diviser,
Résolvant sécheresse en empêchant les crues ?
Ce serait un apport abondamment prisé,
Aux problèmes de tous la solution congrue !
Gigantocumulus © Mapomme
Avec l'aide de Goya
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