Au jardin, c’est l’hiver
quatre saisons par an,
Et pas un seul été, ni
printemps, ni automne ;
Maîtresse des blizzards,
l’absence d’un parent,
D’un amour, d’un espoir, rend
les jours monotones.
Tout paraît différent, au
jardin sur la mer,
Malgré que tout y soit
apparemment semblable :
Identiques, les jours offrent
un goût amer,
Tels les fruits d’une année,
sans raison décelable.
L’absence est un nuage,
enténébrant les jours,
Laissant voir des soleils dont
les rayons sont pâles ;
Sans même avoir migré vers des
lieux froids et lourds,
On subit des fraîcheurs
quasiment boréales.
La mer est capricieuse et le
ressac éteint :
On boit une infusion qui
réconforte,
Versant un peu d’été des pays
levantins,
Sur la mélancolie que la
distance apporte.
Quatre saisons par an, au
jardin, c’est l’hiver :
Si le cœur est transi, jamais
ne vient la neige ;
Sans arrêt, le gazon poussera
dru et vert,
Tandis que sur l’humeur, l’absence
tient le siège.
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