Au défilé au pas et aux avions
de chasse,
La possible guerre, sur un
rythme martial,
N’excitant pas nos sens, en
dépit des menaces.
Aimons la veille au soir, quand
guinchent les danseurs
Car la nuit est dédiée à la
fête paisible ;
Que s’oublient un instant critiques
et censeurs,
Dans les rythmes joyeux où
l’entrain est visible.
Artifice de joie :
rejetons un instant
Le spleen et les chagrins
pesant sur notre vie !
Si feue est l’extase, soudain ressuscitant,
Apprécions qu’elle soit au morne
oubli ravie !
Tout un peuple étranger se
rassemble de nuit
Et, sans se ressembler, tient à faire la fête ;
Qu’importent la Bastille et le
constant ennui
Qui s’en viendra ronger nos
journées imparfaites !
Nous avons rajeuni devant
ce grand bouquet
D’étoiles filantes, bien qu’étant
d’artifice ;
Notre enfantine part s’en
revient au taquet,
Par bonheur libérée des
constants maléfices.
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