« Je bosse pour le fric, et rien que pour mézigue,
Pour me blinder un max de millions de milliards ! »
Voilà le rêve affreux de traders qui intriguent,
Et qui spolient le monde en dévorants pillards.
Années quatre-vingt-dix, la vive réussite
De rapaces courtiers d’un No limit dingo
Épatait les télés, mais leurs jeux illicites
Jonglaient adroitement avec plein de lingots.
Les yuppies fascinaient, en brassant des fortunes,
Comme si tous pouvaient rouler en Ferrari,
Et tous les fantasmes sur les pétés de thunes,
La villa à Saint-Trop’, vivre un vrai safari.
Que des trucs de sangsues, de jet-setteurs célèbres,
Qu’on voyait en photo, tous les rupins fêtards,
Qui avaient les moyens d’aller faire les zèbres :
C’est toujours dimanche pour tous les couche-tard !
S’écroulèrent d’un coup ces châteaux de poussière,
Et les bulles dorées ont pété un matin,
Entraînant sans tarder la crise financière,
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