On a longtemps rêvé d’une
maison à soi,
Une villa au cœur d’une
pelouse verte ;
Mais la réalité du présent
nous déçoit,
Le climat contrariant les
mains les plus expertes.
Si le terrain est là, conforme
à nos désirs,
Les arbres tous plantés, la pelouse
tondue,
Voici que le climat vient
gâcher le plaisir,
Et nous n’éprouvons pas la
joie tant attendue.
Le soleil tropical de l’été au
long cours
Darde les végétaux de ses feux
implacables ;
Cet éden en enfer a besoin de
secours,
Innocent éprouvant sa loi
irrévocable.
Elle a flétri les fleurs,
asséché les rosiers,
Ainsi que les arbres, et l’ex-pelouse
est fauve ;
Sous d’invisibles dards du
céleste brasier,
Tout légume noircit et il n’est
rien qu’on sauve.
Autant faire pousser un arbre
au Sahara,
Ou
bien à l’est d’Éden, vers les terres arides ;
On ne sait pas vraiment si,
demain, ça ira,
Car, ce jour, on subit une
chaleur torride..
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