Oracle, dépeins-moi ce que
demain présage
Et, s’il est mieux qu’hier, il m'irait assez bien !
Si pire il s’avérait, modifie ton
message :
Narre un combat confus dans les cieux olympiens !
On voudrait tant savoir le
meilleur, non le pire,
Choisissant ce qui plaît, dans
le message obscur
D’une oracle speedée,
qui s’agite et transpire,
Car s’avère incertain son
tableau du futur.
Notre avenir est-il un grand
théâtre d’ombres,
Aux flambeaux aveuglants et au
conte imprécis ?
Des vainqueurs, serons-nous,
pour une fois, du nombre,
Nous qui avons vécu de chagrinants
récits ?
Agite-toi, oracle, et que ton
timbre grave
Résonne dans la pièce, issu d’un
au-delà
Qui commande aux humains, afin
que nul n’entrave
La part nous promettant Éden
ou walhalla !
Dans les jours qui viendront,
bien que n’y croyant guère,
L’esprit s’accrochera à l’absurde
destin,
Pour endurer un monde, où s’installent les guerres,
Et les espoirs brisés, les
futurs indistincts.
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