A Hiroshi Yoshida
Les voiles s’irisent
D’un naissant soleil brumeux
─ Mer lisse et sans brise
Le pêcheur admire
Son reflet sur l’onde étale
─ La rime s’y mire
Des mouettes rient
En allant vers des labours
─ Tels nous en l’amour
La légère brise
Fait frissonner les filins
─ L’horizon s’attriste
Se lève le jour
Et les étoiles se meurent
─ Hélas je demeure
Elles brilleront
Pour de lointains territoires
─ Et d’autres histoires
Les voiles s’irisent
Des feux de l’aube sanguine
─ Nos rêves se brisent
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