samedi 21 avril 2012

Un bateau

A Hiroshi Yoshida


Les voiles s’irisent
D’un naissant soleil brumeux
─ Mer lisse et sans brise

Le pêcheur admire
Son reflet sur l’onde étale
─ La rime s’y mire

Des mouettes rient
En allant vers des labours
─ Tels nous en l’amour

La légère brise
Fait frissonner les filins
─ L’horizon s’attriste

Se lève le jour
Et les étoiles se meurent
─ Hélas je demeure

Elles brilleront
Pour de lointains territoires
─ Et d’autres histoires

Les voiles s’irisent
Des feux de l’aube sanguine
─ Nos rêves se brisent


© Hiroshi Yoshida

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