A la porte de l’Orient
Dans l’or du jour luxuriant
Le blanc aveuglant déchire
L’azur pur lac qui inspire
Des marchands dans les étals
Vantent l’objet en métal
Vendent le vase en opale
Sous l’azur vierge en eau pâle
Des passants enturbannés
Viennent mollement flâner
Le jour flamboie si vivace
Quelques épouses rêvassent
Est-ce l’éclat du mur blanc
Ou le vierge azur troublant
Leurs âmes soudain soupirent
Quel est ce mal qui conspire
Le silence immaculé
Laisse un fruit acidulé
Nostalgie d’une autre vie
Jamais venue mais ravie
A la porte de l’Orient
Ce doux manque contrariant
Suggère un étrange empire
Où des inconnus soupirent
Loin des monts de Kayseri
Sous des cieux si souvent gris
Au pays où l’ennui bruine
Sur le cœur et l’âme en ruines
Ainsi on trouve à l’Orient
Des gens de gris coloriant
L’azur auquel on aspire
Sous la pluie d’un autre empire
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