De son corps d’opale l’ondine a transpercé
Le royaume envasé sous les ors abolis
La glauque profondeur que le rayon oublie
Caressée de brassées se laisse alors bercer
A la vie revenue pour son charme exercer
Tel l’astre d’albâtre du néant établi
La nymphe enfin ondule en la nuit affaiblie
Et son lunaire éclat sur la ruine est versé
Les cheveux frémissants de myrte et d’outremer
Dansent en ce songe d’un jour illuminé
Les souvenirs affluent et l’éveil est amer
L’éclatante ondine dans l’ombre abominée
Irradie de chimère et d’un souffle éphémère
Les champs hallucinés des piliers géminés
Ondine © Mapomme
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