Je ris souvent de tout d’une phrase ou d’un mot
La vie devient un jeu et l’humour mon ivresse
Quand les maux me blessent j’imite l’allégresse
Je ne vais pas sans fin pleurer tel un marmot
Les tourments du monde deviennent maxi maux
Vers l’abime serein la peine ma prêtresse
M’encourage à plonger et vers l’obscur me presse
Mais toujours je retiens ces vains flots lacrymaux
Je préfère danser en défiant la traîtresse
Sur le fil de la vie sans note et sans mémo
Gloussant comme en été sur les limbes brumaux
L’humour n’est que le tact de l’extrême détresse
Car tous mes jeux de mots qu’on estime anormaux
Permettent d’esquiver l’aspect tragissimo
Arlequin © Mapomme
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire