samedi 28 avril 2012

Sonnets. Maris et amants

Je m’étonnais souvent de nos penchants instables
J’avais ainsi noté que mes amies d’alors
Préféraient un poète à un cul cousu d’or
Un simple musicien à un fils de notable

Mais en deux ou trois ans sans possible miracle
Les mêmes préféraient aux muses les dollars
Oubliant le plaisant pour un mâle standard
Offrant la garantie d’un destin sans obstacle

Comment pouvait-on donc passer du coq à l’âne
Des soleils catalans aux ondées mosellanes
Surtout quand leur mari était laid comme un pou

Elles pleuraient parfois d’avoir choisi la thune
Satan pour les punir avait créé l’époux
Dieu avait fait l’amant compensant l’infortune

Amants © Mapomme

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