J’ai jadis navigué sur un fleuve doré
L’Orénoque étonnant d’une beauté sauvage
Bordant le limon vierge ignorant l’emblavage
En des bois luxuriants encor inexplorés
Les jaguars rugissant sous les cieux constellés
Macaques et toucans accordent une aubade
Dans la sombre forêt où le tapir gambade
Un Paon de nuit montre son habit ocellé
J’ai croisé le tatou l’ara le colibri
L’agile sapajou frère mineur des branches
Etudiant attentif depuis son haut abri
Sur des blanches pages j’ai raconté par tranches
La terre immaculée aux cercles établis
Et puis étonnamment j’ai sombré dans l’oubli
Capucin à face blanche © Mapomme
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