Prince désabusé choit sur cet escalier
Frappé d’un mal étrange et son sceptre se brise
Son verbe si divin haï de la prêtrise
S’envole et se délite en ce jour singulier
Tel un prophète ivre dans le sombre atelier
De son chant magistral il
n’a plus la maîtrise
Un démon familier le tient sous son emprise
Son esprit est livré aux Quatre Cavaliers
Son Grand Œuvre inachevé se trouve spolié
Onze joyaux manquent au savant chancelier
Fiévreuse victime d’une ultime traîtrise
Dans sa tombe fleurie grise et sans nulle frise
En son séjour d’ombre fort inhospitalier
Son ultime pensée s’éternise incomprise
Le génial fleuriste © Mapomme
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