Je refuse la vie qu’on voudrait m’imposer
Et je clame le droit à la vie buissonnière
La vie dont on rêve sans jamais trop oser
Emprunter les chemins parsemés de bruyères
Quoi notre seul destin irait à l’opposé
De l’humain du vivant en cités-bétaillères
Dans des wagons bondés d’espoirs décomposés
Loin des champs frissonnants du beau labeur d’hier
Quoi notre seule issue serait ce pavé terne
Battu par des piétons qui n’osent même pas
Regarder dans les yeux ceux que croisent leurs pas
Troupeau désabusé dans l’usine-caserne
Ne rêves-tu donc plus d’un ultime combat
De refuser la mort qu’est la France d’en-bas
Rejet de greffe © Mapomme
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