vendredi 27 avril 2012

Sonnets. Jean-François

Le vent de Liberté venait de renverser
Les veules courtisans lorsque survint l’Empire
Issus du bas peuple quelques nouveaux vampires
Ravivaient l’affreux rite autrefois exercé

Dans leurs habits dorés luisant tels des lampyres
Ce clan ivre de sang se trouva dispersé
Il était superflu que le cœur fût percé
Les lys blancs revenus les relevèrent en pire

Fils du siècle nourri au sein républicain
N’aimant point le jésuite et le dominicain
Ce célèbre savant fut conservé dans l’ombre

La vile coterie des esprits claudicants
Clique sans grand éclat de savants trafiquants
Plaça sur son chemin les plus sournois encombres

Champollion en Egypte © Mapomme

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