Lorsque le ciel cobalt sur le Lido se teint
A Venise au couchant la lagune rougeoie
Et s’agite soudain d’une fièvre d’automne
Rêve le voyageur d’un passé prestigieux
La Route de la soie part des ports levantins
A travers le désert immensité sans joie
Pour parvenir en Chine au ciel d’un bleu atone
L’or de Marco Polo est toujours contagieux
Tel un vaillant marchand menant sa caravane
J’aimerais explorer des pays inconnus
Pour qu’ils ne me soient plus un empire étranger
Plutôt que l’émeraude et mieux que la sylvane
C’est ton cœur retranché et l’ambre du corps nu
Que dans mon coffre clos je veux pouvoir ranger
Le butin © Mapomme
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