Ta chambre s’illumine et le néant s’éteint
Dans l’ombre immobile je sens le feu renaître
L’Univers est vide lorsque nous manque un être
Comme le dit un sonnet élisabéthain
Pour vraiment te revoir j’attendrai le matin
La ville au loin s’endort ignorant ta fenêtre
Je m’interroge s’il faut être ou ne pas naître
Ce tourment incessant me tenaille et m’atteint
Ton ombre chinoise danse sur les rideaux
T’apercevoir encor est un si beau cadeau
Et la fin du spectacle est la pire agonie
Dans le jardin muet piètre Quasimodo
Quittant le théâtre empli d’inharmonie
Je maudis cette vie divine félonie
Ton ombre danse sur les rideaux © Mapomme
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