lundi 30 avril 2012

Sonnets. Voleur d’ombre


Ta chambre s’illumine et le néant s’éteint
Dans l’ombre immobile je sens le feu renaître
L’Univers est vide lorsque nous manque un être
Comme le dit un sonnet élisabéthain

Pour vraiment te revoir j’attendrai le matin
La ville au loin s’endort ignorant ta fenêtre
Je m’interroge s’il faut être ou ne pas naître
Ce tourment incessant me tenaille et m’atteint

Ton ombre chinoise danse sur les rideaux
T’apercevoir encor est un si beau cadeau
Et la fin du spectacle est la pire agonie

Dans le jardin muet piètre Quasimodo
Quittant le théâtre empli d’inharmonie
Je maudis cette vie divine félonie

Ton ombre danse sur les rideaux © Mapomme

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