Sonnet Maître
J’ai foulé le brin pâle aux aubes de rosée
Le cœur léger et pur comme source des monts
Où le sapin frissonne et où fraie le saumon
Sous la roche rose par l’eau claire arrosée
Loin des rumeurs murées des cités nécrosées
Le doux souffle du vent murmure son sermon
Or l’onde se moque de mes savants démons
Du limon stérile d’amours décomposées
Le vautour se gausse de ma mélancolie
Profanant de son vol l’azur immaculé
Son triste chant brise la quiétude abolie
Rendez-moi les soleils des aubes de Genèse
Ce monde n’est qu’un leurre un mensonge éculé
Je veux la Mer Ionienne et le Péloponnèse
Loin des cités © Mapomme
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