mercredi 25 avril 2012

Sonnets. Pâques

J’ai été cet enfant courant dans le jardin
Sous le ciel d’Algérie loin des aubes futures
Des rugissants fusils des duelles tortures
Dans le chant des oiseaux les plaisirs anodins

Les beaux œufs de Pâques posés par le lapin
Revenant d’Italie étonnante aventure
Sur sa cloche romaine en guise de monture
M’offraient le merveilleux balayant l’anodin

L’enfant croira toujours l’inouïe créature
Le noble chevalier et le preux paladin
Refusant pour un temps d’y voir une imposture

Les jours désabusés nous volerons soudain
Le fragile trésor de la désinvolture
Nous oublierons l’enfant courant dans le jardin

Noble chevalier © Mapomme

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