Du limon stérile d’amours décomposées
De douces pestilences exhalées du tombeau
Captivant le badaud au passé en lambeaux
Eveillent les douleurs d’une ardeur nécrosée
La mémoire se meut toute ankylosée
Avançant à tâtons à l’éclat d’un flambeau
Or, l’ombre titanesque est celle d’un nabot
Qui rit qui pète et pue à donner la nausée
La cruelle lueur nous montre ses guenilles
L’herbier béant paraît dans sa banalité
Nourri d’immondice comme ver et chenille
Soudain pris de folie j’inhale l’ancolie
Pour y chercher la clé de l’irréalité
Le vautour se gausse de ma mélancolie
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